Ne touchez pas aux bouquinistes !
La préfecture de police de Paris a demandé aux bouquinistes de retirer leurs boîtes dans lesquelles ils vendent des livres d’occasion sur les quais lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques en 2024 (on n'est plus à une connerie près concernant l'overdose que nous infligent les médias concernant cet événement qui se prétend "planétaire", l'"événement du siècle", par les organisateurs français, gouvernement en tête. Elles "empêcheraient le public de voir correctement les festivités depuis les quais et poseraient des problèmes de sécurité" ( ) . Mais les bouquinistes ont annoncé qu’ils ne bougeraient pas.
Avec leurs fameuses « boites » vertes (de la même teinte que celle définie vers 1900 pour les fontaines Wallace et les colonnes Morris), ces atypiques petites librairies sont indissociables des Quais de Seine, elles sont classées Patrimoine culturel immatériel français depuis 2019. Les touristes anglais confirment que pendant les JO dans d'autres pays, on ne touche surtout pas au patrimoine puisque les touristes y vont AUSSI pour visiter. Il ne faut pas toucher à Paris. Va-t-on enlever la Tour Eiffel ou l'Arc de Triomphe parce qu'ils risquent de gêner les épreuves ???
Les bouquinistes tiennent leur nom du mot bouquin (livre dans une forme familière) lui-même issu du flamand « boeckin » signifiant livre de peu de valeur. Ces vendeurs de vieux livres ont, depuis 1891, officiellement le droit de laisser leur marchandise sur le lieu de vente qui leur est concédé. Avant les boîtes vertes actuelles, fixes et refermables la nuit, les livres étaient en effet proposés dans de petites caisses en bois facilement transportables.
Pour la rive droite, du point Marie au quai du Louvre. Pour la rive gauche, du quai de la Tournelle au quai Voltaire. De l’aube au coucher du soleil, toute l'année, les bouquinistes sont là, pour les touristes, les parisiens, les adultes, les enfants, les amoureux de Paris, qui regorge de charme pour ceux qui aiment observer, découvrir les coins secrets, l'authentique, le romantisme de notre capitale.
«C'est complètement fou, sur 240 bouquinistes, il y en aurait environ 150 à déplacer, et il y a quatre boîtes par libraire. Il faut enlever les livres, les stocker, les associer correctement à tel bouquiniste puis retirer les boîtes. Comptez au minimum une journée pour retirer un jeu de boîtes. Toute la rive droite devrait être impactée. Combien va-t-il falloir d'employés et de camions ? Où va-t-on stocker les livres ? Tout ça pour quatre heures de cérémonie» (???) voire pendant toute la durée des JO...... Le litige menace également l’équilibre financier des bouquinistes, puisqu’aucune indemnité n’est prévue pour compenser le manque à gagner qu’ils pourraient subir durant les JO. «Les bouquinistes vont se retrouver sans revenu pendant des mois, vu le temps qu'il faudrait pour stocker et remettre en vente tous les livres»...
On va enlever les boîtes et faire construire des estrades, tout ça pour que les spectateurs dépensent des sommes folles pour voir la cérémonie ! (voir prix exorbitant des places)...
Pour commencer à démonter les boîtes avant les Jeux olympiques, il faut qu'ils s'y prennent trois à quatre mois avant et les derniers qui seront concernés, ce sera à Noël, donc il va y avoir sept à huit mois où les gens ne gagneront absolument pas d'argent, et ça, la mairie ne le comprend pas.
Sur les 240 bouquinistes que compte la ville, seuls deux auraient accepté de retirer leurs étals pour l’instant.
Ils vont avoir besoin de tout notre soutien.
Non aux idées nauséabondes de l'extrême-droite
/https%3A%2F%2Fleseng.rosselcdn.net%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Fdpistyles_v2%2Fena_16_9_extra_big%2F2023%2F07%2F22%2Fnode_526938%2F30316790%2Fpublic%2F2023%2F07%2F22%2Fafp_33pf4kg.jpeg%3Fitok%3DsmhmJXms1690014290)
La grève au " Journal du dimanche " reconduite jusqu'à mardi, va dépasser la durée de celle d'i-Télé
La rédaction du JDD doit entrer ce week-end dans son deuxième mois de grève, surpassant le mouvement de 31 jours mené en vain par les journalistes d'i-Télé en 2016, mobilisés comme elle cont...
Soutien total aux grévistes
Le Splendid
Le Splendid est un café-théâtre fondé au 10 rue des Lombards, dans le 4e arrondissement de Paris1, dans l'arrière-salle d'un bistrot2, en 1974, par un collectif d'auteurs et acteurs composé de Christian Clavier, Michel Blanc, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko (qui remplace Valérie Mairesse), Marie-Anne Chazel, Bruno Moynot et Anémone (actrice) devenus ensuite la troupe du Splendid. En 1981, le théâtre du Splendid déménage rue du Faubourg-Saint-Martin, et devient « Le Splendid Saint-Martin ».
Des musiciens jouant dans le café-théâtre créent en 1977 Le Grand Orchestre du Splendid, qui connaît son propre succès.
Formée par Tsilla Chelton, et protégée par Coluche, la troupe est révélée par la pièce de théâtre Amours, coquillages et crustacés. L'adaptation de cette pièce au cinéma avec Les Bronzés (1978) vaut à la troupe une notoriété nationale. La suite, Les bronzés font du ski (1979), confirme le succès du Splendid. Leur autre pièce la plus connue, Le père Noël est une ordure (1979), connaît également une adaptation au cinéma en 1982 qui est un succès.
Anémone, Martin Lamotte, Dominique Lavanant, Roland Giraud et Valérie Mairesse ont souvent accompagné la troupe sur scène ou devant la caméra, mais n'en font pas partie.
Les membres de la troupe s'individualisent ensuite peu à peu dès les années 1980, au théâtre comme au cinéma. Certains se retrouvent dans plusieurs films ou pièces, mais la troupe ne joue au complet qu'en 2006 dans Les Bronzés 3.
Pièces de théâtre :
-
La concierge est tombée dans l'escalier
-
Non, Georges pas ici
-
Je vais craquer
-
Ma tête est malade
-
Le Pot de terre contre le pot de vin
-
Bunny's Bar ou les hommes préfèrent les grosses
-
Amours, coquillages et crustacés
-
Le Père-Noël est une ordure
(Sources Internet).