Rien ne justifie la violence -
.Rien ne justifie la violence que connait notre pays
chaque samedi depuis 5 mois.
Le 1er mai est la fête du travail en France depuis 1891, suite à la fusillade contre les ouvriers en grève à Fourmies (Nord) ; à Chicago, le même événement eut lieu en 1886 le 1er mai également.
Pour connaître les origines de la fête du travail le 1er mai, un lien intéressant : CLIC :
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H ippolythe Culine, le leader local, est né à Sedan en 1849. Il est représentant de commerce pour une maison de confection et décide de s'installer à Fourmies en 1888. Il y développe alors la...
http://fourmies.canalblog.com/archives/2009/05/01/5081582.html
Les grèves et manifestations peuvent se dérouler sans violences, sans provocations envers les forces de l'ordre, de façon organisées, dans des syndicats ou associations ayant l'expérience des luttes et des négociations. Elles peuvent être payantes comme on vient de le voir à Ingrandes sur Vienne, avec la victoire des Fonderies du Poitou. Ne confondons pas les manifestations pacifiques, encadrées, sérieuses, avec celles que nous subissons chaque samedi dans l'anarchie et les groupuscules d'extrême-gauche et d'extrême-droite qui ne sont là que pour le caos, en découdre avec la police et faire subir des dégradations aux commerçants qui n'y sont pour rien. Tant que ces gens refuseront de faire grève, de s'organiser syndicalement et continueront à encourager les casseurs, rien ne sera réglé. Le gouvernement se sert de ce "mouvement" improbable pour faire passer l'interdiction totale de manifester. La violence vient aussi du gouvernement et de ses amis milliardaires qui méprisent le peuple et l'assomme chaque jour de plus d'injustices, de taxes, de casse des services publics et jette les gens dans la misère.
Respect à nos anciens de 1936, puis 1945 et 1968... qui ont su obtenir des avancées considérables comme les congés payés et la sécurité sociale sans mettre le pays à feu et à sang. Honte à ceux qui dénigrent le sens des mots "mouvements populaires" et "revendications" en tournant le dos aux organisations existantes qui ont pourtant fait leurs preuves même si elles ne sont pas parfaites. C'est le nombre qui compte. Des millions dans la rue, unis et organisés, en grève ; pas quelques milliers le samedi avec des masques hideux, divisés et assoiffés de haine et sans perspectives pour le futur.
Photo d'une VRAIE manifestation :