La porte Royale à La Rochelle
La porte royale a été le projet architectural le plus ambitieux du programme de la nouvelle enceinte fortifiée de La Rochelle, dont la construction est lancée en 1689 sous les directives de Vauban. Pour la « porte du Roi » qui ouvre sur le chemin de Paris, il fallait une entrée digne du plus puissant monarque d’Europe .
L’édification d’une Porte Royale à La Rochelle est le vœu de Louis XIV, qui souhaite faire de la ville la clef de voûte de la défense des côtes atlantiques entre Nantes et les Pyrénées.
Cet édifice constitue un témoignage remarquable de la fonction de défense militaire de La Rochelle aux XVIIe et XVIIIe siècles. Porte d’entrée de l’enceinte de la ville, l’ouvrage est conçu par l’architecte du Roi-Soleil Pierre Bullet, qui s’inspire pour cela de la Porte Saint-Martin à Paris et de l’Arc de Titus à Rome.
Classé monument historique dès 1909, ce glorieux édifice complète à La Rochelle une longue liste de monuments et sites à forte attractivité culturelle. La Porte Royale côtoie les fortifications médiévales qui l’ont précédée, dont témoignent les « trois Tours » dressées à l’entrée du port.
La porte Saint Nicolas à La Rochelle (disparue)
Ouvrage situé à l'angle sud-est de la 2ème enceinte médiévale, construit dans la 1ère moitié du 13e siècle, lorsque le quartier Saint-Nicolas fut rattaché à la ville et enclos de murailles ; à ses pieds se trouvait un moulin. En 1505, fut édifié un ouvrage avancé pour protéger la porte. En 1588, établissement d'un ouvrage à cornes. Entre 1690 et 1694, construction d'un nouveau bastion et d'un important ouvrage à cornes en grande partie sur pilotis. En 1857, pour accéder à la première gare, juste construite, fut édifiée une nouvelle porte dite porte Napoléon à travers l'ancienne muraille du Gabut, celle-ci fut détruite en 1921 lors du percement de l'avenue de Strasbourg. Au début du 20e siècle, l'ensemble des ouvrages de la porte Saint-Nicolas fut démoli pour la construction de la nouvelle gare.
La fontaine du pilori à La Rochelle
À l’origine, cette fontaine s’appelait « Fontaine du Puits Lori » et non « du Pilori » comme on pourrait le croire. Elle tire son nom d’un ancien puits qui se trouvait à cet emplacement, et non d’un pilori (poteau d’exposition publique des condamnés) qui n’a jamais existé à cet endroit.
Au XVIe siècle, la fontaine se trouvait au fond d’une énorme excavation circulaire de six mètres de diamètre (voir illustration). Pour y accéder, il fallait descendre par deux escaliers en fer à cheval comportant une trentaine de marches. Cette configuration rendait l’accès difficile et dangereux, surtout en hiver lorsque l’eau gelait sur les marches.
En 1711, face aux dangers que présentait cette fosse, les autorités décidèrent de la combler. En 1722, la fontaine fut entièrement reconstruite et ramenée au niveau du sol. Ce monument est toujours visible.
Illustrations et photos Internet.
La fontaine de la Caille à La Rochelle
Illustrations et photos Internet.
La Place de la Caille, dans le quartier de l’Hôtel de ville, faisait partie autrefois du Canton des Changes où se tenaient les échoppes des changeurs. Une fontaine s’y trouvait au centre portant le nom de "Fontaine du Change" ou "Fontaine de la Caille". D’après l’historien Jourdan, "La Caille" provenait d’une famille de ce nom, possédant une maison ici et éventuellement co-propriétaires d’un puits nommé Puits-Vert . La fontaine fût démolie en 1835.
La fontaine des Petits Bancs à La Rochelle
Illustrations et photos Internet.
La place des Petits bancs.
Le nom de cette élégante place provient des petits bancs (petites tables) sur lesquels les banquiers du Moyen-Âge effectuaient leur transactions à l'intérieur de petites loges disposées autour de la place. Le centre de la place fut longtemps occupée par une fontaine, mais celle-ci fut remplacée en 1905 par le buste en bronze du peintre et écrivain orientaliste Eugène Fromentin, natif de La Rochelle.