Suite de notre périple dans l'autocar... Espérons que nous serons tous chez nous à Noël...
Ca fait maintenant huit jours qu’on roule. Claude est content, il ne prend plus de douche. Marie n’arrive pas à dormir à cause de Justin qui fait du gringue à Zézette la niçoise qui se taperait bien Marcel s’il était moins con. Céjipé en profite pour relire tout San Antonio et noter les meilleures citations d’Audiard. Les auto-stoppeurs sont, pour la plupart, descendus en cours de route (surtout dans les virages parce que Marcel conduit comme un pied, ce qui ne surprendra personne) et ceux qui restent s’engueulent pour piquer la place des autres. C’est le bazar là-d’dans (j’suis polie).
Mo a fini par faire de la soupe avec ses légumes, Maryline découpe les fringues de Robic pour faire des petits personnages, il voudrait rentrer en vélo mais Marcel l'a vendu pour acheter du foie gras du Périgord (le con), Nell a fait 4000 photos depuis qu’on est partis. Et cette aventure à la Indiana Jones n'est pas terminée !
Du coup, ça a perturbé Marcel qui a (encore) raté son virage et s’est retrouvé un peu dans la rivière ; le car prend l’eau, Claude va être obligé de se doucher, Bigmous est parti à la pêche avec Toto ; il nous ramènera peut-être une énorme carpe, ça nous changerait du saucisson et du vin rouge, Nell et Marilyne sont parties faire les magasins pendant que Mo regrette d’être venue avec nous, sauf quand on chante des chansons paillardes, Marie écope avec la casquette de Marcel et Céjipé fait sécher les feuilles des bouquins en attendant les secours.
Bigmous (Christian Lacombe pour les intimes) revient de la pêche et nous explique sa technique : Les deux premiers poissons sont des esturgeons transmontanus de 25 kg
et l'autre poisson un amour blanc d'une dizaine de kilos (c'est un herbivore).
Ils ont été pêchés avec des bouillettes (des appats en formes de billes fabriqués avec diverses farines : maïs, soja etc. et des arômes au goût de fraise, banane, ail etc. et cuite a l'eau puis séchées pendant plusieurs jours. ).
L'appat n'est pas enfilé sur l'hameçon mais sur un fil en prolongement du bas de ligne que l'on appelle un cheveu. Ce système est étudié pour que les poissons n'engament pas trop profondément l'hameçon . Quand les poissons aspirent, ils se rendent compte de quelque chose d'anormal, ils recrachent l'appat mais l'hameçon se plante dans leurs lèvres très dures sans conséquences graves pour leur santé. La taille de l'hameçon est en rapport avec la taille de la bouillette.
Ci joint un petit dessin du système.
Et bien, on va pouvoir manger autre chose que du saucisson, préparons le barbecue au bord de la rivière et chantons, mes amis, la nuit tombe.
Merci qui ?
"MERCI CHRISTIAAAAAAAAAAN !".
La suite de cette rocambolesque aventure demain (ou après-demain) ; ça dépendra du temps et si y a rien à la télé………………
Dans l'autocar - suite de nos aventures avec Marcel
Marcel a pris des auto-stoppeurs
Bon.
Marcel conduit l’autocar, on a essayé de le kidnapper, de le saucissonner, de le bâillonner comme le barde dans Astérix… il arrive toujours à se libérer pendant qu’on dort. On commence sérieusement à manquer de pinard et de sauciflard, mais le pire, c’est que Marcel a pris des auto-stoppeurs en cours de route. Marie n’est plus à côté de Claude, les banquettes sont surchargées, Nell est mécontente de son voyage parce qu’il y en a deux qui chantent faux, Marilyne n’a plus de journaux pour découper ses petits personnages. Ceux qu’elle avait fabriqués la semaine dernière ont été mangés par Toto, le chien de Christian, qui roupille en pensant à l’énorme carpe qu’il a pêchée (et remise allo comme ils disent à France télécom).
Claude commence à découper les banquettes pour manger du cuir et la moquette –sans doute pour fumer-, Céjipé fait des photos, il faut immortaliser l’instant présent, Sarah fait chanter tout le bus, mais ils ne connaissent pas tous les paroles, Justin drague Zézette pendant qu’Anatole il est frivole, Monsieur Gaston s’occupe du téléfon. Fée Lavaiçaile voudrait faire des merguez mais Marcel fonce comme un malade, cet autocar fou ne s’arrête plus, le film SPEED où on voit un car rouler à fond la caisse pendant tout le film, c’est du pipi d’chat à côté de notre aventure présente……………………..
La suite plus tard ; si on tombe en panne d’essence, on tentera une évasion, comme Steeve Mac Queen.
Je vous tiens au courant -comme ils disent à EDF- ………………………….
TIN TIN TIN !
Marcel au bistrot
Edouard entre au bistrot du coin et commande une bière. Au bout du bar, un individu bien imbibé l'interpelle : "-Hé ! Edouard !". Edouard ne reconnait pas l'individu en question et fronce les sourcils. "-Eh ben ! tu me reconnais pas ? c'est moi, Marcel, ton pote de promotion". "-Ha ! Marcel ! dit Edouard avec un enthousiasme tellement mal joué qu'il pourrait être engagé dans une série télé. "-Ha ça fait plaisir ! enchaîne Marcel. Allez, j'te paye un verre !". "-Non merci, c'est gentil, mais...". "-Bon alors viens boire un coup à la maison, insiste Marcel !". "-Non non, il est tard, il faut que je rentre !". "-Mais si, viens boire un coup chez moi, j'te présenterai mon chien !". "-Je sais ce que c'est qu'un chien". "-Ouais, mais le mien, il vole !... ouais... comme un oiseau !". Marcel est tellement collant qu'Edouard finit par accepter. Ils montent au 27ème étage d'une tour, une fois la porte ouverte, un infâme roquet issu du croisement d'un pékinois avec une balayette se met à aboyer d'une voix rauque. "-C'est mon chien ! je te présente Brutus !". Ils se rendent tous les trois sur le balcon. Marcel hurle au chien "-Vas-y, vole !". Le chien ne bronche pas. Edouard est consterné. Marcel insiste "-Vole, nom de dieu !". Le chien ne bouge pas. Alors Marcel attrape le clébard, le jette dans le vide : "-J'te dis de voler, nom d'un chien !" Le chien s'écrase 27 étages plus bas. "-Mais t'es cinglé ! s'écrie Edouard. Tu vois bien qu'il ne sait pas voler !".
"-Ha si ! rétorque Marcel, voler il sait ! C'est obéir qu'il ne sait pas."
Du petit Gibus à Bébert et l'omnibus
« Bébert et l’omnibus » a été projeté lundi 28 octobre à 20h30 au cinéma du Gallia de Saintes (17).
L’exposition gratuite sur l’aventure du rail à Saintes, qui se tient dans cette ville jusqu’à fin novembre, a été l’occasion de remettre à l’affiche ce film de 1963 d’Yves Robert.
On y voit Martin Lartigue (le Petit Gibus de « La Guerre des Boutons »), Jacques Higelin (tout jeune), Jean Richard, Pierre Mondy et Michel Serrault, Jean Lefebvre, Grosso-Modo, Pierre Tornade… enfin, tous ceux qu’on aime bien……………………
dans une comédie bon enfant.
À la suite d'une exploration mouvementée à la Samaritaine puis dans les rues de Paris, le jeune Bébert (le garçon de «la Guerre des boutons ») est oublié en queue de train par son grand-frère, Tiennot (Jacques Higelin), parti draguer dans les voitures de tête … Quelques aventures mémorables vont semer la pagaille dans la gare et les séparer. Pendant ce temps, Tiennot se lance à sa recherche, sans avoir rien dit à ses parents. Il part à bicyclette et vit lui aussi des aventures cocasses. Leur père, inquiet, finit par se mettre en route à son tour alors qu'il fait déjà nuit. La quête de Bébert, d'un voleur imaginaire et de quelques pommes de terre conduira la plupart des protagonistes à finir trempés sous l'orage. Mais une bande loufoque de cheminots au grand cœur et de gendarmes rêveurs réunit enfin, bien qu'involontairement, le père et ses deux fils...
Voici la bande annonce du film, avec cet adorable bout d'chou qui a failli perturber la SNCF, ses locos et ses cheminots :
/https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FgZN3ymKS1LY%2Fhqdefault.jpg%23width%3D480%26height%3D360)
Bébert Et L'Omnibus - Bande Annonce
Film : Bébert Et L'Omnibus Année : 1963 Pays : France Réalisateur : Yves Robert Producteurs : Danièle Delorme & Yves Robert Avec : Martin Lartigue, Jacques Higelin, Blanchette Brunoy, Jean Rich...
LE VRAI BEBERT
Voici une vidéo du vrai petit Gibus ou Bébert ; l'acteur est un artiste, il nous parle de sa vie après le cinéma :
/https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2Ft8dwRgadxbQ%2Fhqdefault.jpg%23width%3D480%26height%3D360)
A la rencontre du Petit Gibus (le vrai)
A la rencontre du Petit Gibus (le vrai) Sujet réalisé par Frédéric Murarotto Pour "La quotidienne du cinéma", Tps Star Prod : Black Dynamite Production
La locomotive vapeur en France
En 1891, époque où je vis présentement, on utilise beaucoup les machines à vapeur pour faire fonctionner les usines. Grâce à des systèmes de courroies et d'engrenages, une seule grande machine à vapeur peut actionner différentes machines-outils : pompes, treuils, marteau-pilon, etc.
Depuis 1837 se multiplient en France les lignes de chemin de fer destinées à la fois au transport des voyageurs et des marchandises. Pour la première fois, en 1857, une locomotive, la Lison, devient l'un des personnages importants du roman d'Emile Zola La Bête humaine.
L'entretien des machines coûte cher. De plus, il faut sur chaque locomotive un mécanicien et un chauffeur qui s'occupe d'alimenter le foyer en charbon et la chaudière en eau. La quantité emmenée au départ ne suffit pas toujours, notamment pour l'eau, ce qui oblige à changer parfois sept fois de locomotive sur un même trajet.
La première véritable ligne de chemin de fer française fut celle qui reliait Paris au Pecq (près de Saint Germain), laquelle fut inaugurée le 24 août 1837 par la reine Marie-Amélie. Sur cette ligne, les départs avaient lieu toutes les heures, de 7 heures du matin à 22 heures. Le tarif était de 1 franc en wagon, de 1,50F en diligence et de 2 francs en coupé.
Rien qu’en France, 300 Crampton furent construites entre 1849 et 1864. Le 21 juin 1890, une vieille Crampton du PLM, avec 157 tonnes de charge, a atteint la vitesse record de 144 km/h. En 1855, l’empereur Napoléon III revint de Marseille à Paris à la vitesse « commerciale » de 100 km/h dans un train composé d’une Crampton et de deux voitures.
Toutes les photos proviennent d'Internet, sauf la dernière, qui est de moi :
Et mon dessin du 26 octobre 2019 :
Voir les commentaires :
Anatole de Polynésie :
Mon grand-père a conduit ce genre de locomotive vapeur ; quand j'étais petit, il me faisait monter dans la cabine avec lui et me tapait sur les doigts "touche pas à ça, ptit con !" comme dans le film La Septième Compagnie. Merci Eliane pour cet article qui rappelle plein de souvenirs.
réponse d'Eliane :
On a tous un cheminot dans les familles. Mes deux beaux-pères étaient cheminots. J'aimais bien quand ils racontaient. J'espère qu'en 2020 "ils" vont remettre un contrôleur en plus du conducteur pour assurer la sécurité des passagers. On a déjà assez de Marcel qui ne fait que des catastrophes ! Allez, fais-moi Gabin dans la Bête Humaine (La Cage aux folles).
Fée Lavéçaile :
J'aimais bien voir passer les locos, avec leur nuage de fumée (ça pollue moins que les jets privés de Bolloré et Arnault) et j'aimais bien leur klaxon, leur sifflet. Ca fait encore rêver. TCHOU TCHOU !
réponse d'Eliane :
Comme tu l'auras sans doute remarqué, je suis une passionnée du ferroviaire et mes dessins et créations tournent souvent autour de ce sujet. Je mettrai encore ici des photos de voies ferrées et de gares désaffectées de mon département. Non à la fermeture des petites gares ! Bises, ma poule !
Justin PTICOU :
C'est sympa toutes ces photos et ces explications, on a l'impression d'être dans la cabine avec le grand-père d'Anatole "on t'a dit de ne pas toucher à ça, ptit con ! tiens, te v'là un coup d'pied au cul ! Tu vas nous faire dérailler avec tes conneries ! ...c'est vrai que tu es le cousin de Marcel ...".
réponse d'Eliane :
Il est rigolo ton commentaire ; on dirait un commentaire de Claude (Le Penseur). Il n'est pas là aujourd'hui, il essaye d'arrêter l'autocar que Marcel a détourné. Le bougre a réussi à se détacher de ses liens (Marie l'avait saucissonné pour l'empêcher de conduire...) et il s'est remis aux commandes du car pendant que Claude dormait à l'arrière. Je vais prévenir la gendarmerie, le GIGN, Interpopol, Christophe Castaner et Candice Renoir pour voir si on peut l'arrêter................... -je te tiens au courant- ...............
Zézette la niçoise :
Ha les locos ! Que de charme et de beauté dans ces machines de la Belle Epoque ! c'était quand même plus joli que les TGV ! Monte dans ta machine à voyager dans le temps et viens boire un coup à la maison. Mon père était cheminot dans un faubourg de Marseille, mon oncle et mes deux frères mettaient le charbon dans le foyer, mon père ramenait la paye dans le foyer, ma soeur a fini dans un foyer, les copines de Landru aussi, et mon cousin était visiteur de gare. Il tapait sur les roues pour voir si elles étaient pas félées. Il disait qu'elles étaient moins félées que Marcel, le bougre. Il a eu du mal à se mettre au diesel et à l'électricité (mon cousin, pas Marcel). Toute une époque !
réponse d'Eliane :
Salut ma poule ! Je ne savais pas que ton père, ton oncle, tes deux frères, ton cousin et le fils du pharmacien qui est marié avec la soeur de la boulangère qui est partie avec le notaire parce que son mari était tout le temps dans le pétrin surtout depuis que le médecin lui avait trouvé une allergie à la farine étaient cheminots ! Tu pourras nous en parler à l'occasion. L'occasion fait le larron, comme ils disent dans le Beaujolais. -Dans les caves du vignoble, le larron désigne un petit tuyau souple d'environ un mètre cinquante, utilisé pour aspirer le vin dans les fûts- HIPS !