La fête de la rosière - -rétrograde-ridicule-phallocrate-d’un autre temps
La réapparition de la fête de la Rosière date de 2019 . L'objectif de cette « tradition » qui remonterait au début du Moyen-Âge était de célébrer la "réputation vertueuse" de jeunes filles âgées de 15 à 20 ans ( ). La future rosière devait adopter une conduite irréprochable, de la vertu, de la piété et de la modestie. Surtout, il fallait que la jeune candidate soit vierge ( ) . Les couronnements de rosières sont l’occasion pour les prêtres des paroisses concernées de faire l’apologie de la vertu au sens de chasteté, mais aussi des vertus familiales. (on est loin de la libération de la femme)...
La « confrérie de Saint-Médard » et les «catholiques traditionalistes », cherchent à honorer la mémoire de cet évêque de Noyon né en 456 dans le village de Salency, qui avait lancé cette tradition dans l'espoir de récompenser la femme la plus "obéissante" et la plus "sage" du village. les jeunes filles étaient « choisies dans la classe des plus indigentes et parmi celles qui étaient reconnues avoir, depuis leur première communion, donné le plus de preuves d’accomplissement de leurs devoirs envers Dieu, la Patrie et le Souverain [alors Louis XVIII], leurs parents et l’humanité, qui étaient sages est laborieuses… » . La fête de la misogynie, en somme.
En Charente-Maritime, la maire de Salles sur Mer demande que cette fête soit inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco ; rien que ça. Quand on sait que cette « fête de la rosière » est soutenue par le Rassemblement national, on voit tout de suite de quoi il s’agit. Dans d’autres municipalités, certains élus demandent (et obtiennent) l’annulation des subventions pour cette fête rétrograde (ouf!). Sans être féministes, il y a encore des gens pour marcher dans le sens du progrès et de l’avenir pour la jeunesse avec des valeurs d’humanité et de respect pour les individus.
Mesdemoiselles, lisez Charlie-Hebdo et jetez les traditions catholiques d’un autre temps aux orties.