Le son des années 60
l'Orgue Hammond est un instrument électromécanique inventé dans les années 1930 par Laurens Hammond. Il s'inspire de l'orgue traditionnel et était initialement destiné à équiper des églises n'ayant pas la place ou les moyens financiers pour disposer d'un orgue à tuyaux.
Le principe de fonctionnement est celui de la roue phonique, basé sur un ensemble de 91 pignons entraînés par un moteur électrique alternatif synchrone qui cale sa vitesse de rotation sur la fréquence du courant (50 Hz en Europe, 60 Hz aux États-Unis), inventée au début du XXe siècle pour le telharmonium.
Lesdits pignons ont des nombres de dents différents. Ils tournent dans le champ magnétique émis par un aimant. Une bobine centrée sur chaque aimant sert ensuite de capteur pour le champ magnétique variable, ré-induit par les roues constituées d'un matériau ferromagnétique. Cette combinaison pignons/champ magnétique/capteurs donne le fameux son Hammond. Cet instrument est un orgue électromécanique muni d'un amplificateur et non un instrument électronique.
Il y avait une forte demande parmi les musiciens des années 50/60 notamment dans les groupes rock pour une façon plus commode de reproduire le « son Hammond ». Les premiers orgues électroniques qui imitaient le son Hammond, les combo organs (Vox continental ou Farfisa professional) étaient utilisés par des musiciens comme Ray Manzarek, du groupe The Doors, le groupe The Animals, dans The House of the Rising Sun (version originale du Pénitencier de Johnny Hallyday). Après plusieurs années d'améliorations, on est arrivé à des instruments électroniques légers reproduisant assez bien le son Hammond.
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Vu ce matin dans le Canard Enchaîné
Vive le corona !
D'accord, il effraie, il ostracise, il met en quarantaine, mais, haut les coeurs, il y a aussi du bon dans le coronavirus (si si !). Les anticléricaux se félicitent qu'il suspende les offices en Italie, les écologistes se réjouissent qu'il participe à réduire le réchauffement climatique puisque les transports sont moindres, les usines tournent au ralenti, les rejets de CO2 baissent, la décroissance est en marche. Ce n'est pas bon pour l'emploi ? A court terme, peut-être, mais au-delà ? Car, après avoir délocalisé l'essentiel de l'activité de main d'oeuvre en Asie, l'Occident prend conscience qu'il s'est mis dans un mauvais cas. Une pièce détachée manque, et toute la chaîne de production s'arrête. Pire, depuis l'apparition du coronavirus -le coronavirus c'est le microbe, le COVID19 c'est la maladie-, la crainte de pénurie de médicaments a resurgi. Depuis vingt ans, la plupart des labos pharmaceutiques ont délocalisé leur production dans des pays à bas coût ; 60 % s'effectue désormais en Chîne et en Inde. Résultat ? Quand le mal vient d'Asie, les médicaments ne sont plus là. C'est bêta. La mondialisation bientôt remise en cause par le coronavirus ? Le virus, en tout cas, pose les bonnes questions. Bruno Le Maire l'a attrapé, qui incite la France à produire davantage de biens stratégiques à l'intérieur de ses propres frontières. Sanofi a annoncé qu'il voulait regrouper en Europe la totalité de ses sites de fabrication "de principes actifs".
Un virus qui invite à réfléchir, c'est déjà ça...
Vu cette semaine dans Marianne
Bonnet d'âne - Les ultras
Histoire de dénoncer le trop-plein d'amendements contre la réforme des retraites, à l'Assemblée Nationale, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, a confié aux Echos : "une ultraminorité ne peut empêcher une ultramajorité de travailler". Même quand la réforme proposée par cette ultramajorité est ultraminoritaire dans l'opinion ?.
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Un peu de Monet
Libéré, Patrick Balkany a regagné sa maison de Giverny. Il s'y était installé à la suite d'un malentendu, quand on lui avait dit que ce village était un haut lieu de création de Monet. (de monnaie).