Marcel occupe ses petits-enfants
Françoise Pignon :
Connaissant le gus, je pense qu’il y a plus de peur que de mal pour les enfants. La grand-mère qui fait semblant d’avoir peur pour la télévision, elle ferait mieux de faire marrer ses petits-enfants…
Eliane Roi :
Il ne faut pas tenir compte des commentaires, ma poule. Justin est jaloux parce que BFM TV n’est pas venue pour lui, mais pour Marcel. Du coup, Zézette et lui se sont inscrits pour une émission à la con sur la nouvelle chaîne télé de Benjamin Griveaux (véridique, on vient d’apprendre la nouvelle). On a hâte de voir ça –pas l’émission de Justin et Zézette, la chaîne de télévision de Benjamin Grivois-.
Elle a traversé la Charente sur un fil :
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Coup de chauffe à Cognac : les images vertigineuses de la funambule traversant la Charente
Le vent ne l'a pas fait reculer. Ce 29 août 2021, dans l'après-midi, à Cognac, Tatiana-Mosio Bongonga a inauguré le festival Coup de chauffe par une performance à couper le souffle, évoluant ...
Hi hi hi !
Françoise Pignon :
Je comprends pourquoi certains enseignants vont à l'école à reculons, pour plein de raisons. L'image est drôle.
Eliane Roi :
Salut ma poooooooouuuuuuuuuule ! Oui c'est rigolo ; je fais partie des gens qui pensent que l'on peut rire de tout. Coluche, les Nuls, les Inconnus, Audiard, Devos... nous manquent. Je retrouve un peu cet humour dans Charlie-Hebdo ou le Canard Enchaîné... Je me marre bien aussi dans le blog de Bigmous, qui sait allier la PHOTO à l'HUMOUR (c'est balaise). J'aurai d'autres images sur la rentrée des classes ; là, je mets les plus sympas. Hé hé hé hé !
L'homme des bois
Pillac le Barbu
Cet homme a vécu dans la forêt de Pillac, sur la commune de Saint Séverin (16), près d'Aubeterre sur Dronne, pendant près d’une quarantaine d’années (de 1930 à 1965). Apparemment en délicatesse avec sa famille, il a choisi la solitude dans le dépouillement. Il vivait dans des cabanes de bois qu’il fabriquait lui-même de bric et de broc.
Le « Barbu », de son vrai nom Elysée Vilatte, est né le 6 septembre 1900 à
Saint-Antoine Cumond -ancienne ville du Périgord- (Saint Privat des Prés -Dordogne-). Il est issu d'une famille de cultivateurs et dans ses jeunes années déjà, il montre des difficultés à se conformer à la vie en société. Cela se confirme lors de son service militaire. La discipline n'étant pas pour lui, il fait plusieurs séjours au cachot .
Il gagne sa vie en rendant des services aux habitants et se spécialise rapidement comme vidangeur de fosses. Ce personnage à la démarche d'ours traînant sa carriole à bras devient rapidement familier.1930, Elysée doit quitter sa maison et s'installe dans une grotte de Pont Vieux.
Il vit de son potager qu'il fertilise avec les vidanges collectées, de l'élevage de ses poules, du sang et des restes de viande qu'il récupère à l'abattoir situé près du couvent des Minimes. Parfois, le soir venu, n'ayant plus le temps de regagner son campement, il dormait dans les écuries. Elysée Vilatte ne mendiait pas et les gens lui offraient spontanément de la nourriture.
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Dans sa clairière, autour de deux cabanes qui lui servaient l'une de demeure et
l'autre de poulailler, il a entassé des boîtes de conserves qui lui servaient d'ustensiles de ménage. Il n'avait pas de jardin et se nourrissait surtout des champignons de la forêt, des oeufs de ses 14 poules et de gibier. Dormant dans la paille par -20°, il n'a jamais eu froid et n'a jamais fait appel à un médecin. Pas de rhume depuis 1920. Le « barbu » est mort en août 1965 dans les bois de Pillac et repose au cimetière du village.
Françoise Pignon :
Et bien ! On peut dire qu'il vivait au grand air ! Cet homme, qui ne devait pas voir souvent une savonnette, avait une vie saine, loin des smartphones, de la télévision ou d'Internet...
Eliane Roi :
Oui, ma poule ! Il parait que les parents de l'époque disaient aux enfants : "si tu n'es pas sage, je t'emmène à la cabane du barbu !" ; mais les enfants étaient loin d'être terrorisés, le barbu n'a jamais fait de mal à une mouche et il n'emmerdait personne.
J'ai connu un barbu comme lui dans l'Ile de Ré : il vivait en totale autarcie, se nourrissant de ce qu'il pêchait, chassait, et cultivait dans son immense potager. Sa cabane est un chalet dans la verdure. Lorsque tu es à table, dehors donc, il prend ses cannes et part en disant "je vais chercher le repas" et il revient avec du poisson pour le barbecue.
Véridique !
Qui était Edward JENNER ?
Edward Jenner, membre de la Royal Society (17 mai 1749 - 26 janvier 1823), est un scientifique et médecin anglais qui étudia les sciences naturelles dans son environnement à Berkeley, dans le Gloucestershire, en Angleterre.
Il est le premier médecin à avoir introduit et étudié de façon scientifique le vaccin contre la variole, et est considéré comme le « père de l'immunologie . (1796).
Au XVIIIe siècle, la variole ou « petite vérole » était redoutée, car un tiers de ceux qui contractaient la maladie en mouraient et ceux qui survivaient étaient généralement défigurés. Voltaire rapporte que 60 % des personnes contractaient la variole et que 20 % de la population en mourait.
Six personnes au moins en Angleterre et en Allemagne (Sevel, Jensen, Jesty 1774, Rendall, Plett 1791) avaient expérimenté avec succès la possibilité d'utiliser une maladie bénigne commune aux vaches et aux humains, la vaccine, comme moyen d'immunisation contre la variole chez l'homme. Ainsi en 1769, le docteur Jobst Bose, un fonctionnaire du Holstein vivant à Gottingen, montre qu'une protection contre la variole peut être acquise via le lait de vaches malades de la vaccine, et en 1774 un agriculteur du Dorset, Benjamin Jesty, réussit à induire une immunité artificielle chez sa femme et ses deux enfants avec la vaccine au cours d'une épidémie de variole. Mais ce n’est qu’à la suite des travaux de Jenner, soit une vingtaine d'années après ces premières expériences, que le procédé sera largement compris. Il est d'ailleurs généralement admis que Jenner n'était pas au courant du succès de Jesty et est arrivé indépendamment aux mêmes conclusions.
La Caricature ci-dessous a été publiée en 1802 ; Jenner vaccinant des patients qui craignaient qu'il leur fasse pousser des cornes de vaches :
La variole a été déclarée éradiquée en 1980, grâce à une campagne de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) combinant des campagnes de vaccination massive.