La sauvegarde de la planète c'est quoi
C’est pas seulement le recyclage et la fermeture du robinet lorsqu’on se lave les dents :
De l'Australie à l'Europe en passant par l'Ouganda, des dizaines de milliers de jeunes du monde entier ont séché l'école vendredi 15 mars 2019 pour demander à nos dirigeants d'agir vraiment contre le dérèglement du climat. À Paris, des milliers d'étudiants sont partis des Champs Élysées en direction de Concorde puis de la place de la République.
Ces jeunes veulent vivre sur une planète habitable, où la priorité n’est pas l’argent et le profit, mais le bien-être de toutes les espèces vivantes. Ce sont des adolescents de 15 ans qui ont, les premiers, accusé nos grands dirigeants de NON ASSISTANCE A PLANETE EN DANGER.
Les solutions (qui ne sont pas utopiques) sont –entre autre - : L’arrêt de l’industrialisation intensive, de l’agriculture intensive et usages massifs de pesticides, du bétonnage à outrance (source des inondations) - La nature laisse la place au béton (environ 236 hectares de perdus par jour en France)-, l’arrêt de la déforestation, du braconnage, de l’exploitation minière,... Sans oublier les océans et la vie marine, l’arrêt des gros bateaux de croisière (premiers pollueurs), des gros avions porteurs et des jets privés de milliardaires partis mettre leurs fortunes dans des paradis fiscaux, une meilleure répartition des richesses - la mise en place réelle du ferroutage, qui permettrait de ne plus voir tous ces camions sur les routes, hyper polluants... l'arrêt des gros navires pétroliers porte-containers, des poubelles des pavillons de complaisance......
HUIT personnes au monde détiennent les richesses qui pourraient servir au bien-être de l’humanité ; ces individus sont plus préoccupés par leurs profits que par la sauvegarde de la planète et des espèces vivantes. Les pancartes brandies par les manifestants montrent la prise de conscience qui monte.
Dans un texte signé il y a 25 ans par 1.700 chercheurs, les auteurs exhortaient à réagir face à la destruction de l'environnement, craignant que « l'humanité ne pousse les écosystèmes au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie ». Mais la situation s'est encore plus aggravée et devant l'ampleur du phénomène, plus de 15.000 scientifiques ont signé un cri d'alarme sans précédent.
Ainsi les chercheurs ont pointé plusieurs grands domaines dans lesquels des mesures immédiates devraient être prises pour ralentir les effets du réchauffement de la planète. Et avant tout dans le secteur de l'énergie. Secteur dans lequel les scientifiques ont appelé bien sûr à un remplacement immédiat des combustibles fossiles par des ressources renouvelables. Pour y parvenir, ils ont suggéré de supprimer les subventions aux entreprises fortement émettrices de CO2 et d'imposer des redevances sur le carbonne suffisamment dissuasives. Ils ont recommandé aussi de protéger -- et le cas échéant de restaurer -- les écosystèmes susceptibles de stocker le CO2 atmosphérique. Comme les forêts, les prairies ou les mangroves (écosystème de marais maritime).
Autre levier mis en avant, celui des polluants dits de courtes durées. Ainsi les chercheurs demandent une réduction rapide des émissions de méthane, de suie ou encore d'hydrofluorocarbones. Selon eux, cette mesure permettrait, à elle seule, de réduire de plus de 50 % la tendance au réchauffement à court terme. Les scientifiques encouragent notamment dans ce cadre à un changement d'habitudes alimentaires. Il faut bien sûr réussir à limiter le gaspillage alimentaire (9 millions de Français vivent en-dessous du seuil de pauvreté ; Coluche avait lancé les restos du cœur pour une période de deux ans, en ajoutant que passé ce délai ce serait un échec!…………………………), mais aussi manger plus de plantes et consommer moins de produits d'origine animale. Ceci réduirait considérablement les émissions de méthane et d'autres gaz à effet de serre et libérerait des terres agricoles pour la production de nourriture humaine plutôt que d'aliments pour le bétail –on revient au « tout intensif ». En gros, profitez des bons petits plats, mais mangez de la viande ou des œufs une fois par semaine, c’est bon pour les muscles et la mémoire, surtout durant l’enfance (avis médical).
Les scientifiques attirent enfin l'attention sur le problème de la surpopulation (ce qui ne doit pas plaire aux manifestants contre l’avortement). Ils appellent à stabiliser une population qui aujourd'hui augmente de plus de 200.000 personnes par jour. « Atténuer et s'adapter au changement climatique tout en respectant la diversité humaine implique des transformations majeures dans les modes de fonctionnement et d'interaction de notre société mondiale avec les écosystèmes naturels », précisent-ils. « En tant qu'alliance scientifique, nous sommes prêts à aider les décideurs à opérer une transition juste vers un avenir durable et équitable. »
Le Conseil d'Etat n'est pas favorable à la réforme des retraites
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Réforme des retraites : le Conseil d'Etat pointe les risques juridiques
Dans son avis publié vendredi, jour de l'adoption du projet de réforme des retraites en Conseil des ministres, le Conseil d'Etat a validé l'essentiel des dispositions du texte, mais a notamment mis
Avis du Conseil d'Etat
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Retraite : le Conseil d'Etat tacle la réforme
Présenté ce vendredi matin en Conseil des ministres, le projet de loi réformant les retraites pèse pas moins de 2,4 kg. Un texte de 1000 pages, composé notamment d'une étude d'impact, sur leq...
http://www.leparisien.fr/economie/retraite-le-conseil-d-etat-tacle-la-reforme-24-01-2020-8244039.php
Le Conseil d'Etat fustige la réforme des retraites
Le Conseil d’État éreinte le gouvernement et son projet de réforme des retraites
Lacunaire, insincère, précipité, non universel et souvent contraire à la Constitution… le projet
de loi de réforme des retraites du gouvernement a été torpillé comme rarement par la haute instance,
elle-même méprisée par l’exécutif. Les textes soumis à son jugement montrent que les ministres
veulent passer en force.
lundi 27 janvier 2020
Ils ne respectent plus rien à part eux-mêmes.
Les membres du gouvernement
se moquent ouvertement des
syndicats, des manifestants, des
Français, de l’Assemblée nationale et
même… du Conseil d’État ! La plus
haute juridiction administrative
française a étrillé l’attitude du gouvernement
dans un rapport rendu
vendredi. Saisi le 3 janvier par l’exécutif
pour émettre un avis sur les
deux textes de loi qui composent la
réforme des retraites, le Conseil
d’État n’a eu que trois semaines pour
examiner le projet, que les ministres
ont modifié à six reprises dans l’intervalle
! Des conditions inédites et
inacceptables, selon le Conseil
d’État, qui ne l’ont pas« pas mis à
même de mener sa mission avec la
sérénité et les délais de réflexion nécessaires
pour garantir au mieux la
sécurité juridique de l’examen auquel
il a procédé ». Une véritable soufflante
de la part de cette instance, qui
dénonce« une situation d’autant plus
regrettable que les projets de loi procèdent
à une réforme du système de
retraite inédite depuis 1945 et destinée
à transformer pour des décennies
à venir un système social qui constitue
l’une des composantes majeures
du contrat social ».
La copie de l’exécutif ne
répond pas « aux
exigences générales
d’objectivité et de
sincérité »
Ce que signalent les opposants à
cette réforme depuis des mois est
ainsi confirmé par le Conseil d’État.
Le gouvernement, au moment de
s’attaquer à l’un des piliers de notre
modèle social, fait preuve d’un mépris
et d’une précipitation inouïs, qui
ne peuvent qu’alarmer le pays. Mais
la charge de la haute juridiction ne
s’arrête pas là. Elle sermonne également
l’exécutif sur le contenu de son
étude d’impact, dont la première version
a été jugée« insuffisante ». Depuis
complétée, celle-ci reste encore
« en deçà de ce qu’elle devrait
être »,assène le Conseil d’État, qui
estime que la copie du gouvernement
ne répond pas« aux exigences générales
d’objectivité et de sincérité ».
Une accusation grave qui se poursuit
ainsi :« les projections financières
transmises restent lacunaires ». En
conséquence, l’instance remonte sèchement
les bretelles de l’exécutif,
écrivant qu’il« incombe au gouvernement
de l’améliorer encore avant le
dépôt du projet de loi au Parlement,
en particulier sur les différences
qu’entraînent les changements législatifs
sur la situation individuelle des
assurés et des employeurs, le taux
d’emploi des seniors, les dépenses
d’assurance-chômage et celles liées
aux minima sociaux ». Des éléments
cruciaux, traités comme des broutilles
par l’exécutif…
« S’en remettre à des
ordonnances pour la
définition d’éléments
structurants fait perdre
la visibilité d’ensemble
qui est nécessaire »
Ce qui fait beaucoup, mais ce n’est
pas terminé : le Conseil d’État porte
une autre estocade en regrettant le
recours massif à des ordonnances, 29
en tout, pour réformer les retraites.
« S’en remettre à des ordonnances
pour la définition d’éléments
structurants fait perdre la visibilité
d’ensemble qui est nécessaire à l’appréciation
des conséquences de la réforme
et, partant, de sa constitutionnalité
et de sa conventionnalité ».
Autant de tacles, qui ajoutés les uns
aux autres font apparaître une
cruelle vérité : le gouvernement se
livre à une véritable chienlit institutionnelle
pour faire avancer son projet
de loi. Deux ordonnances retiennent
en outre plus notablement
l’attention du Conseil d’État. L’une
d’elles,« particulièrement cruciale
»,conditionne l’application de la
réforme aux personnes nées à partir
de 1975, qui feront selon le texte la
bascule entre les deux systèmes.
« L’absence de coordination
entre les régimes antérieurs et le système
universel de retraite serait susceptible
de porter une atteinte
contraire à la Constitution et de porter
atteinte à la substance des droits
à une pension de retraite »,alerte ici
le Conseil d’État, qui pointe sans le
dire un possible retour de la clause du
grand-père.
« Le projet de loi ne crée
pas un “régime
universel de retraite” »
L’instance saute enfin à la gorge du
gouvernement au sujet des promesses
formulées à certaines professions.
Celles adressées aux pilotes de
ligne sont par exemple en sursis,
puisque« aucune différence de situation
ni aucun motif d’intérêt général
ne justifiant une telle différence de
traitement, elle ne peut être maintenue
dans le projet de loi ». Idem pour
les promesses de revalorisation salariale
étalées sur des années envoyées
aux enseignants et aux chercheurs,
car« ces dispositions constituent une
injonction au gouvernement de déposer
un projet de loi et sont ainsi
contraires à la Constitution ». Qui a
dit que l’exécutif se moquait du
monde lors des négociations ?
Le Conseil d’État explose d’ailleurs
les éléments de langage du gouvernement.
D’abord,« le projet de loi ne
crée pas un “régime universel de retraite”
qui serait caractérisé, comme
tout régime de sécurité sociale, par
un ensemble constitué d’une population
éligible unique, de règles uniformes
et d’une caisse unique ». Ensuite,
le slogan « chaque euro cotisé
ouvre les mêmes droits pour tous »,
s’avère inexact selon le Conseil
d’Etat, qui a remis l’un des avis les
plus négatifs de toute son histoire.
par Aurélien Soucheyre.
La culture en danger
Jusqu'à présent, les danseuses pouvaient partir à l'âge de 42 ans, compte-tenu de la pénibilité du métier et des risques de blessures. Avec la réforme, leur régime spécial, créé sous Louis XIV, en 1698, va disparaître, suscitant de vives inquiétudes dans la profession.
Le 24 décembre, en grève, l'Opéra de Paris et les danseuses nous ont offert un concert et un extrait du Lac des Cygnes, que nous avons vu en direct à la télévision, devant l'Opéra de Paris. On peut lutter pacifiquement et même avec enchantement, elles en ont fait la démonstration.
Qu'elles en soient remerciées.