L'école d'autrefois - fichier 1
C'est dans la pierre que l'école affiche sa belle allure. Sa construction répond aux plans types que la loi Guizot du 28 juin 1833 avait préconisés . A la Libération, face à l'augmentation de la population scolaire, s'impose un nouveau programme de construction.
Dès les années 1950, les nouvelles constructions dissocient les services municipaux des locaux scolaires, si bien que le modèle de jadis, la charmante « mairie-école », disparaît peu à peu du paysage urbain, au profit d’un bâtiment autonome mieux intégré aux quartiers d'habitation.
Jusque dans les années 70, le célèbre pupitre biplace relié au banc, en bois de chêne, côtoie encore les nouveaux modèles tubulaires, dont la légèreté permet de changer la disposition au bon vouloir des travaux en groupe.
Toujours juché sur l'estrade, signe d'autorité, le bureau du maître est placé à bonne distance du premier rang. Une prérogative immuable qui, comme la répartition du temps scolaire, participe à la pérennité d'un modèle séculaire.
Si le principe de gratuité, adopté en 1881, transforme l'école en véritable service public, le respect des habitudes bien ancrées explique son succès immédiat.
En 1887, les grandes vacances durent six semaines. Elles sont portées à dix semaines en 1938. Les autres vacances étaient nommées alors "congés extraordinaires".
la suite la prochaine fois...
______________________
Textes et photos extraits des livres "l'école de papa", de Jacques Gimard
et "Cahiers d'écriture" de Rachel Grunstein, Henri Mérou et Jérôme Pecnard.
Depuis plus de 30 ans, Henri Mérou sillonne les routes à la recherche de cahiers oubliés au fond de nos greniers ou dans les écoles de nos villes et de nos campagnes. Il a ainsi constitué une collection riche de milliers de cahiers, véritable mémoire de notre passé d'écoliers.
L'écomusée des Vieux Métiers est riche de plus de 70 000 objets.
Commentaires :
Paula Roïd :
On a tous plein de souvenirs de l'école des années 60 : les encriers en porcelaine, les porte-plumes qui nous tachaient les doigts, les leçons de maintien "tiens toi droite !", le jeu de l'élastique, avec les copines, dans la cour de récréation...
Eliane Roi :
J'en parlerai dans mes prochains articles... on n'est qu'au début du(des) livres ; j'ai gardé quelques cahiers et j'ai refait collection de plumes et encriers dans la brocante qui me sert d'appartement à La Rochelle. Je remettrai des photos... merci Paula pour ton commentaire. Excellente journée !
Marcel occupe ses petits-enfants
Commentaires :
Justin Pticou :
Et voilà ! Et voilà ! Qui a eu l'idée de confier les petits-enfants à Marcel ? Et encore, la journée n'est pas finie ! S'il ne met pas le feu à la cuisine ou l'inondation dans la salle de bain, ils pourront dire qu'ils ont passé une bonne journée !
Zézette la niçoise :
Moi les gamins j'les aurais pas confiés à Marcel ! j'les aurais ramené à la maison(close), on a eu l'autorisation de faire du télé-travail ; j'suis sûre que ça les aurait amusés. Y a des costumes, des jouets, des ministres, des députés... ils auraient vu du monde...
Anatole de Polynésie :
Evidemment, vous, Mademoiselle Zézette, vous ne ratez pas une occasion de dire des bêtises ! Des enfants ! Dans une maison close ! Sortir d'un confinement pour aller dans une maison close, avouez que c'est tordu !
Fée Lavaiçaile :
Les pauvres petits chous ! Avec Marcel, ils ont intérêt à ce que la boîte à pharmacie soit bien pleine de mercurochrome, pansements, pommades... J'ai lu dans Voilà que les accidents domestiques étaient en recrudescence à cause du confinement. En ce moment, il faut aller partout SAUF CHEZ MARCEL !