Quel cirque !
Le cirque a toujours enthousiasmé les femmes et les hommes. Dans l'Empire romain, en Italie, le légendaire Circus Maximus a été conçu pour accueillir une centaine de milliers de personnes. Les spectacles gratuits se déroulaient tous les jours et le pain y était distribué pour le plus grand plaisir de la foule. L'ouverture des jeux se caractérisait par une parade avec la présence d'une fanfare. Des comédiens étaient conviés à faire rire les spectateurs en mettant en scène une suite de cascades maladroites.
Ensuite venaient les écuyers qui se tenaient en équilibre sur deux chevaux et réalisaient des acrobaties en sautant d'un cheval à l'autre en plein galop. Mais à cette époque on pouvait déjà assister à des spectacles d'animaux comme les ours boxeurs, les singes musiciens, les éléphants danseurs et bien d'autres encore. C'est à la fin de l'Empire romain que le cirque devint ambulant pour en faire profiter les grandes villes d'Europe. Au fil du temps, le cirque a peu à peu disparu pour réapparaitre brusquement au 18ème siècle.
C'est en Angleterre que le cirque revoit le jour en 1768 avec des numéros encore plus spectaculaires, jamais vus auparavant, mélangeant dextérité des artistes et émotion du public. Une douzaine de numéros seront mis en avant sans qu'il y ait un rapport les uns avec les autres. La scène se déroule alors dans un immense chapiteau. L'émotion y sera le moteur clé du spectacle en recherchant chez le spectateur le rire, la peur et surtout l'émerveillement. On assistera donc à des spectacles de clowns, d'animaux sauvages et domestiques, des acrobaties, de l'équilibre, de la jonglerie et des grandes illusions.
Le spectacle se terminera par une parade sur fond de musique à base de cuivres et de percussions. En principe, les artistes appartiennent à une famille qui se transmet le savoir-faire de père en fils, chacun étant spécialiste d'une technique.
Quelques grands cirques, qui ont enchanté petits et grands : BARNUM (le plus grand), PINDER, BOUGLIONE, ZAVATTA, GRUSS, FRATELLINI, MEDRANO, cirque du Soleil, cirque de Moscou...
Bravo la fille de Brest !
Mon dessin d'hier
S'il est vrai que l'humour est la politesse du désespoir, s'il est vrai que le rire, sacrilège blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, s'il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors, oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout. De la guerre, de la misère et de la mort.
Pierre Desproges , Tribunal des flagrants délires sur France Inter 29.09.1982