La Charente . Cliquer dans les photos pour les agrandir.

S'en prendre à Van Gogh pour "sauver la planète" ne relève pas d'une intelligence hors norme. L'écologie profonde -dite "radicale"- ne manifeste pas de façon pacifique ; de la même façon que les gilets jaunes cassaient des œuvres d'art il y a trois ans, l'imbécilité n'a pas de limites. Le prix du tableau est certes discutable dans ces périodes ou les trois-quarts de la planète ne mange pas à sa faim, mais il est dans un musée ; il n'est pas à vendre ; la culture et la "sauvegarde de la planète" sont deux notions distinctes que nous devons respecter mais en sachant analyser, comprendre, déterminer les vraies responsabilités et écouter les scientifiques qui proposent des solutions. J'affirme que Van Gogh n'est pour rien dans le réchauffement climatique et la pollution des industriels.

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Pendant la canicule, entre la clim et le ventilateur(et à travers), je cherchais la fraîcheur sur le Net (photos, illustrations...) et me délectait des images d'eau, de cascades, lacs, étangs, torrents...  je suis donc tombée naturellement sur les sirènes.  Dans la réalité, elles ne ressemblent pas vraiment à l'image que l'on se fait d'elles (les légendes sévissent encore dans nos campagnes), ce sont des siréniens, le dugong et le lamantin, n'ont pas franchement l'apparence d'une femme aux cheveux longs, mais sont fort sympathiques quand même.  J'ai quand même dessiné une sirène (rien à voir avec les pompiers non plus, même si au moment de ce dessin les incendies faisaient rage dans nos contrées) :

10 % des Français n’ont pas de médecin. Des médecins à la retraite sont parfois obligés de continuer à travailler pour remplacer leurs collègues qui ne peuvent plus prendre de congés. Il ne faut pas souffrir de plusieurs pathologie lorsqu’on va en consultation, on n’a droit à une seule et pour une durée de 15 mn seulement. Les médecins spécialistes aussi tendent à « disparaître ». L’hôpital se porte de plus en plus mal. L’Europe vieillit et le désengagement de l’État face à la santé est flagrant. Sans parler de la prévention, quasi inexistante.

Les Centres de santé : une des solutions aux déserts médicaux

Les centres de santé sont les mieux placés pour répondre aux besoins de la population.
Une « maison de la santé » est un regroupement de la médecine privée en un même lieu ; alors qu’un « centre de santé » est géré par des fonds publics avec des médecins salariés. La différence est énorme en matière de coût de la santé. Et la pérennité est plus évidente pour un centre de santé dans la mesure où sa gestion est publique,  et l’accès aux soins, plus démocratique, se conjugue avec la défense de l’hôpital public.

La création de centres de santé, avec des médecins salariés pratiquant le tiers-payant intégral et sans dépassement d’honoraires est la piste la plus efficace pour répondre à ce défi de l’accès aux soins.  Des réunions publiques ont lieu, rencontres avec la presse, les personnels hospitaliers, des médecins… Au final, ce sont les élus qui ont le pouvoir de décision. Un centre de santé apporte une plus-value au territoire pour attirer les médecins qui préfèrent être salariés et les patients qui tiennent au tiers-payant. Les médecins pourraient être salariés aux 35 heures et dégagés des lourdeurs administratives.

De nombreuses villes, de nombreux élus, syndicalistes, se battent depuis longtemps pour obtenir l’ouverture d’un centre de santé afin de répondre aux besoins de la population.

Il existe 2000 centres de santé sur l’ensemble du territoire. Ils sont subventionnés par les cotisations sociales, parts patronale et salariale, prélevées sur les salaires. Ces cotisations servent à répondre aux besoins de tous en matière de santé, maternité, allocations familiales, chômage, retraite. Cotiser en fonction de ses moyens et se soigner en fonction de ses besoins.  Depuis 30 ans, les exonérations de cotisations sociales patronales se sont multipliées et représentent aujourd’hui près de 76 milliards d’euros.

     
 Cette bataille pour l'ouverture des centres de santé s'intègre parfaitement dans celles, victorieuses, comme  la Sécurité sociale, issue de l'histoire ouvrière et du Conseil National de la Résistance, mise en place par  Ambroise Croizat, ministre de la Santé, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Dans un centre de santé, le médecin est salarié et lié par un contrat de travail avec le centre qui l’emploie. Il est soumis à l’horaire légal qui de fait n’est plus 35 H, il peut démissionner ou être licencié en cas de faute grave, mais il a des comptes à rendre ; un médecin libéral, lui, peut travailler 50 H voire plus, cumuler avec des maisons de retraites, pratiquer des dépassements d’honoraires, n’a pas de comptes à rendre. Les solutions aux déserts médicaux, à terme, résident dans l’augmentation du numérus clausus et la formation. Cela passe par un changement radical de la politique de santé, les moyens financiers nécessaires, la réforme des ARS (plutôt que la retraite), la limitation drastique des pouvoirs de l’« ordre des médecins » , stopper les exonérations de cotisations sociales, mettre en œuvre une sécurité sociale intégrale, rendre aux représentants des cotisants la gestion démocratique de cette sécurité sociale.

Depuis plus de 15 jours, les salariés mènent une lutte dans les raffineries pour revendiquer une hausse des salaires.

La question du pouvoir d’achat, la nécessité d’augmenter les salaires, les pensions et le minima sociaux, est primordiale.

Pendant qu’une partie de la population se « serre la ceinture » les actionnaires du groupe TOTAL ont engendré 10,4 milliards de bénéfice au 1er semestre, et le salaire de son président a augmenté de 52 %.

C’est donc le patronat des compagnies pétrolières qui décide de prendre les automobilistes en otage !

De plus, la menace du gouvernement de réquisitionner les grévistes est intolérable et contraire  au  droit de grève.

Bienvenue au "pays des libertés" !