Préservation des océans
Les océans couvrent 71 % de la planète. Mais à peine 5 % de leurs eaux ont été explorées. On connaît davantage les surfaces de la Lune et de Mars que les fonds marins ! « Plus de gens sont allés dans l’espace qu’au point le plus profond des océans, à environ 11 000 m .
Les scientifiques estiment que 91 % des espèces océaniques n’ont pas encore été classées et que plus de 80 % de notre océan n’est ni cartographié, ni observé, ni exploré.
Au fond des océans, reposent des nodules, de gros galets contenant des métaux nickel cobalt cuivre manganèse indispensables à la fabrication des batteries électriques… Racler le fond des océans entraînerait la destruction des écosystèmes, des pollutions chimiques, perturbations des stocks et des migrations de poissons, déstabilisation du rôle vital de puits de carbone que joue l’océan qui absorbe plus d’un quart de nos émissions de co2.
Faut-il, pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, prendre le risque d’une destruction d’ampleur de notre environnement ?
Tout ça pour quoi ? Pour répondre à l’insatiable voracité de grands industriels et de leur lobbyiste en chef Donald Trump qui, ayant déjà bien exploité les mines terrestres, lorgnent les grands fonds marins (!).
Surtout que les voitures électriques, les batteries électriques , sont loin d’être écologiques, voire dangereuses comme on l’a vu récemment.
Seas at risk, regroupe 35 associations de défense des océans.
Dès les années 40, Anita Conti (première femme océanographe) s'inquiéta des effets de la pêche industrielle sur les ressources halieutiques . Elle tira des conclusions très alarmistes quant à la surexploitation des océans et les conséquences d'une pêche à outrance. Donnant naissance à une prise de conscience sur les problèmes environnementaux, elle montra que la mer n'est pas une ressource inépuisable. Elle réaffirme en 1960 « Quand se décidera-t-on à protéger les ressources de l’Océan ? Pendant qu’il est encore temps, il faut renoncer aux méthodes dévastatrices »
. Emmanuel Macron s'affiche en leader des océans en s’opposant à l’exploitation minière des fonds marins. Mais dans le même temps, il refuse de protéger réellement les aires marines protégées.