La polychromie

Publié le par Eliane Roi

XVIe siècle : La polychromie perd de son importance en raison de l’influence de la Réforme protestante et de l’esthétique de la Renaissance.

 

La polychromie
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La polychromie
La polychromie

Après une longue éclipse, la polychromie de l’architecture médiévale a été redécouverte au cours du XIXème siècle à la suite de celle des temples grecs. Viollet-le-Duc, l’un des protagonistes de ce retour de la couleur, décrivait la peinture décorative comme « une fée qui fait le bien ou le mal mais ne demeure jamais indifférente ». En effet, peu coûteuse, utilisant parfois la couleur naturelle de l’enduit, et faisant généralement appel à des pigments bon marché, elle suggère à peu de frais une construction plus soignée et masque l’hétérogénéité des matériaux. Elle crée une harmonie d’ensemble avec les autres arts, inclut les représentations historiées, sculptées ou peintes, dont elle peut apparaître comme le complément, offre un cadre aux vitraux, et accroît la luminosité.

La polychromie
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Angers :

La présence, jusqu’au XIXe siècle, d’une galerie de 7 m de profondeur qui longeait toute la façade, a protégé le portail des intempéries. D’où l’état rare de conservation de la peinture malgré les six siècles : bleus du lapis-lazuli, noirs du charbon de bois broyé avec du plomb, rouges vermillon qui ornent les vêtements, dorures des ailes et cheveux des anges, des auréoles et des couronnes des vieillards…

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