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Eliane Roi

Georges Méliès

L’histoire de Georges Méliès (1861-1938), considéré comme le père des effets spéciaux au cinéma, est attachée au théâtre Robert-Houdin dans le 9ème arrondissement de Paris ou à ses studios de la Star film, aujourd’hui disparus, à Montreuil-sous-Bois .

Georges Méliès
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Georges Méliès

 

Au départ, il donne des séances d’illusionnisme au cabinet fantastique du Musée Grévin et présente des numéros au théâtre de magie de la galerie Vivienne, en 1886.

 

 

 

 

 

Georges Méliès

Antoine Lumière, le père d’Auguste et Louis Lumière, qui tient boutique passage de l’Opéra, convie son voisin Georges Méliès à la présentation d’une invention de ses fils. Le 28 décembre 1895 au Salon indien du Grand Café de l’hôtel Scribe, 14 boulevard des Capucines, dans le 9ème arrondissement de Paris ; il découvre alors le Cinématographe Lumière. Le destin de Méliès vient de basculer. Enthousiaste, il tente d’acheter l’appareil, mais les frères Lumière sont inflexibles. Leur invention n’est pas à vendre . Mais Méliès n’en démord pas. Il perfectionne un appareil d’Edison acheté à Londres et à partir d’avril 1896, des pièces cinématographiques figurent à l’affiche du théâtre Robert-Houdin.

Georges Méliès

Il travaillera des scènes à transformation, qu’il utilisera dans de nombreux films, avec bien d’autres procédés comme les caches, les miniatures, le gros plan, les objectifs à foyers différents, le fondu ou la surimpression.              C’est le départ des « trucages » ou « effets spéciaux » au cinéma.

Georges Méliès

En 1896, Méliès fait construire, au milieu du jardin potager de sa propriété de Montreuil-sous-Bois, une grande salle vitrée de tous côtés. Le studio de Montreuil est le premier à posséder une machinerie complète uniquement créée en vue de la réalisation de films avec mise en scène, scénario, acteurs et décors, et Georges Méliès est le premier à construire un atelier de prises de vues pour y réaliser des films destinés à être projetés en spectacle public, c’est pour cela qu’il a le titre de « premier studio du monde ». Un autre studio sera construit en 1905 . Il y filme les acteurs devant des décors peints, inspirés par les spectacles de magie de son théâtre, ce qui lui vaut le surnom de « mage de Montreuil ». Les acteurs sont aussi bien des amateurs recrutés dans la rue, des artistes de music-hall, des danseuses du Châtelet ou des Folies Bergères, que des membres de son entourage.

Georges Méliès
Georges Méliès

En près de deux décennies, la manufacture de films de Méliès, la Star Film, dont la devise est « Le monde à la portée de la main », produit plus de 500 films qui sont distribués internationalement, notamment grâce à sa succursale de New York.

Georges Méliès
Georges Méliès

 C'est dans un atelier extérieur au studio de Méliès que sont colorisés les films de sa société Star Film, sous la direction de Madame Thuillier. Dans une entrevue donnée à François Mazeline pour le journal L’ami du peuple (du soir), Élisabeth Thuillier parle de son travail : « J’ai colorié tous les films de M. Méliès. Ce coloriage était entièrement fait à la main. J’occupais deux cent vingt ouvrières dans mon atelier. Je passais mes nuits à sélectionner et échantillonner les couleurs. Pendant le jour, les ouvrières posaient la couleur, suivant mes instructions. Chaque ouvrière spécialisée ne posait qu’une couleur. Celles-ci, souvent, dépassaient le nombre de vingt »

 

Georges Méliès
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Après la première guerre mondiale, en 1925, Méliès retrouve une de ses principales actrices, Jehanne d’Alcy (de son vrai nom Charlotte Faës, dite Fanny). Elle vend jouets et sucreries dans une boutique installée dans la gare Montparnasse. Ils se marient et s'occupent ensemble de la boutique.

Georges Méliès
Georges Méliès
Georges Méliès

C'est là qu'en 1929 Léon Druhot, rédacteur en chef de Ciné-Journal (revue de cinéma qui cessa de paraître en 1938), le retrouve et le fait sortir de l'oubli. Druhot demande à Méliès d’écrire une série de sept articles intitulés « En marge de l’histoire du cinématographe » qui paraissent dans la revue Ciné-Journal de juillet à septembre 1926. C’est ainsi que la génération d’après-guerre apprit à connaître le nom et ce qui restait de l’œuvre de Méliès.

Parrainé par Louis Lumière, Georges Méliès reçoit la Légion d’Honneur le 22 octobre 1931 lors d’un banquet de 800 convives au Claridge (Ciné-Comœdia, 23 oct. 1931).

Georges Méliès

Sa petite-fille, Madeleine Malthète-Méliès, fervente défenseure de l’œuvre de son grand-père, est parvenue à retrouver 210 films de son grand-père. La plupart des films a été retrouvée dans le réseau international des cinémathèques mais d’autres l’ont été dans des lieux pittoresques comme un poulailler, un grenier ou une cave. Concernant la collection « non-film » conservée depuis 2005 par la Cinémathèque française, elle se compose de plus d’un millier de pièces : photos de plateau, dessins de Méliès, peintures, affiches, costumes (tel le manteau du professeur Barbenfouillis du Voyage dans la lune), objets magiques uniques (l’armoire du Décapité récalcitrant, le Carton Fantastique de Robert-Houdin).

Georges Méliès
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Georges Méliès
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L’École Georges-Méliès est fondée en 1999 par Franck Petitta dans le château du parc Méliès à Orly (dans le Val-de-Marne) et dispense une formation aux métiers du cinéma d'animation, des effets spéciaux numériques, du jeu vidéo et des technologies temps réel. Elle est l'une des 28 formations reconnues du Réseau des écoles françaises de cinéma d’animation (RECA).

Elle porte le nom de Georges Méliès, précurseur du cinéma de divertissement, il y fut pensionnaire de 1932 à son décès en 1938, lorsque le château servait de maison de retraite de la Mutuelle du cinéma, fondée en 1921 par Léon Brézillon, Président du syndicat français des exploitants du cinématographe.

Georges Méliès

L’histoire du cinéma
On attribue souvent aux frères Lumière l'invention du cinéma en 1895, avec
leur cinématographe. Mais les débuts du cinéma (le « pré-cinéma ») remontent
bien avant, dans les années 1820. C'est aux scientifiques William Henry Fitton (1820), John Hershel , John Ayrton Paris (1825) et à leur
THAUMATROPE (connu même au paléolithique) que sont du les réels débuts du cinéma. Ce Thaumatrope était en
fait un gadget qui jouait avec l'œil, en formant une illusion d'optique. Après cet
événement qui ne marqua pourtant guère l'histoire du cinéma, plusieurs
inventions suivirent, comme le Zootrope de William George Horner en 1834,
ou le Kinètographe d'Edison en 1891 .

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