Le vieux Paris - fichier 4

Nous avons vu dans les "épisodes" précédents combien l'avancée des travaux de Monsieur Haussmann,  préfet du département de la Seine, à la demande de Napoléon III et  de  1853 à 1870 va modifier considérablement l'aspect de la ville de Paris.

Nous retrouvons donc notre couple, en 1865, Octave et Philomène Courtoisie, que nous avions préalablement laissés à la terrasse du café  Riche.

Le troisième réseau de grands travaux vise à aménager les vastes intervalles entre les deux premiers -ouverture  de la rue de Rennes, de la rue Lafayette (5 km en ligne droite)- et à intégrer les quartiers des communes limitrophes (Montmartre, Belleville, Grenelle, La Villette, Montrouge, Charonne, etc.) annexées à Paris le 1er janvier 1860.

Octave et Philomène se promènent pour voir l'avancée des travaux, surtout celle de l'église Saint-Augustin, conçue pour "meubler" ce carrefour du boulevard Malesherbes  et de l'actuel boulevard Haussmann, très rectilignes. Construite par Victor Baltard, architecte des Halles de Paris, sa structure métallique de style industriel est de toute beauté.

La suite la prochaine fois...

Comments

[PPRené]

bonjour chere Eliane, tres bien ces articles sur Paris, bien documentés, j'ai vecu à Paris de 1945 a 1950 et dans la banlieue sud est de 1957 a 1987, je connais un peu Paris, car quand on y travaille ,et avec 3h de transport par jour, il n'est pas toujours facile de visiter... bravo pour ton étude de la période Haussmann - Batlard, , j'attends la prochaine fois, amities et bises

[Eliane Roi]

Merci René de suivre les aventures de Philomène et Octave Courtoisie. Ils vivent, comme moi, au 19ème siècle, et assistent au début de la Révolution industrielle. Je prends de temps en temps ma machine à voyager dans le temps pour me rendre en 2020, histoire de constater l'état des lieux. Pas brillant brillant, mais, chaque époque a son charme. La prochaine fois que je mettrai ici un "article" sur le vieux Paris, je "parlerai" des Halles, pavillons Baltard et de cette époque révolue. J'ai vécu à Paris de 1973 à 1978, je me souviens très bien du "trou des Halles", béant, qui a fait couler beaucoup d'encre ; et de larmes.
Grosses bises, René, et excellente journée !