8 Novembre 2019
9 novembre 2019
Bon.
Après de multiples rebondissements (tout n’est pas racontable ; comme par exemple quand Claude a planqué les vêtements de Marie cette nuit pendant qu’elle dormait, qu’on l’a retrouvée toute nue à 3 h du mat en train de fumer l’herbe de Mo), le car s’est retrouvé coincé dans un ruisseau ; sans l’aide des élèves d’une école voisine, nous serions encore là-bas. Farfadet a également contribué au sauvetage du car, la mécanique(ta mère), ça le connait. Nell en a profité pour prendre des cours de bricolage et des photos. Les photos ne sont pas libres de droit. Faut pas déconner.
Ulysse nous a rejoints. C'est un vieux baroudeur, il n'est pas impressionné par Marcel. On voit bien qu'il ne le connait pas. Hé hé hé hé ! En tout cas, il a emmené avec lui des cordes, des piolets, des rations de survie, de la gnole -touche pas à ça, Claude, c'est en cas de survie seulement-, des DVD de James Bond, ça pourrait servir si le car est au fond d'un ravin... et une BD de Tintin.
De chansons en chansons de colo (Il est cocu le chef de gare… La digue du cul…), nous repartîmes 8, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 9 joyeux drilles, en route vers de nouvelles catastrophes. Zézette la niçoise nous raconta alors l'histoire de Blanche-Neige et les sept mains.
Photo censurée.
Maryline étant à l’agonie, affamée malgré les quinze paquets de cacahuètes destinées à l’apéro ingurgités, Marcel, pris de pitié, décida d’arrêter (ENFIN) le car devant une auberge pittoresque, dans les environs de Brest.
Il restait quelques carottes dans le sac de Mo, elle nous prépara une petite entrée originale, histoire d’aider en cuisine.
Du coup, Robic, croyant bien faire, alla (alla bonne vôtre) nous cuisiner aussi un poulet, accompagné d’un poisson qui restait dans la nasse de Bigmous.
On n’a pas eu le temps d’y goûter, Totos –c’est le chien de Bigmous- s’est jeté dessus et n’en a fait qu’une bouchée(à la reine).
Karak et Céjipé font la gueule. Claude, l'obsédé sexuel de la bande, ne veut plus rendre sa culotte à Marie, qui s'est planquée derrière l'encyclopédie en quinze volumes de Manou. Ils ont faim. Ils proposent de bouffer le chien, mais Bigmous s’y oppose. On trouvera une autre solution.
Zézette propose de trouver un autre restaurant. Riton de Cannes l’avait rencardée sur une taverne dans les bas-fonds de Lorient… Ca tombe bien, Yannick (du blog Cafardages) nous attend chez lui ; il a préparé son sac, du chouchenn, un parachute (il connait un peu Marcel) et vient avec nous à condition qu'il soit assis à côté de Zézette ; on se demande bien pourquoi...
Marcel n’a pas quitté le restaurant sans y avoir mis accidentellement le feu (la routine), et nous voilà repartis dans l’autocar fou.